L’Indépendance des Femmes en Belgique 18 octobre 2017.

Résultat de recherche d'images pour "jean beaufays ulg"Dans son exposé, le conférencier montre que la lente accession des femmes à l’indépendance a été très difficile. Que tous les secteurs de la vie sont concernés et qu’il s’agit d’un combat sans fin.

Monsieur Jean BEAUFAYS, Professeur Emérite de l’ULiège, met l’accent sur les aspects politiques et juridiques en sachant que ceux-ci sont le reflet de toute la société.

Il faut également dire que l’Union Européenne apporte du pour et du contre à ce processus. La mondialisation et le regain d’énergie des religions entrave la montée de l’égalité.

L’assemblée a largement débattu sur ce sujet et a félicité le conférencier pour le remarquable travail accompli.

L’Edito du Président (rentrée 2017)

EDITO. 

Notre enseignement connaît, une fois de plus, une révolution : le pacte d’excellence, le cours de citoyenneté, une heure de latin…

Que de réunions, de colloques, d’articles de presse, d’heures de télévision consacrés à cet enseignement que l’on veut nouveau.

Et pourtant, il y a déjà plus d’un siècle, Jules Ferry (1832-1893), pour qui je voue une grande admiration, fut ministre de l’instruction publique en France. Grand défenseur de la laïcité dans l’éducation, il voulut conserver le dossier de l’enseignement, tant il lui accordait de l’importance, et ce, même lorsqu’il devint président du conseil.

Dans son ouvrage consacré à « Jules Ferry. La liberté et la tradition » Mona Ozouf écrit : « Jules Ferry souhaitait délivrer l’enseignement secondaire de l’asséchante tyrannie du discours latin et faire aux sciences une place plus large. Mais il était conscient qu’un tel sacrifice avait « sa mélancolie », car il savait l’attachement de la bourgeoisie française aux études classiques.

Et dans ce penchant naturel pour la tradition, il voyait à la fois une bonne fortune et un danger. Une bonne fortune car, dans un monde voué par l’industrialisation à la vulgarité et à l’uniformité, les études classiques réservent leur chance à l’amour du beau et au sens du droit. Mais un danger aussi, celui de méconnaître les besoins nouveaux en se trompant de siècle et de méthode. On ne peut demander au seul passé de dicter les principes de l’art social : la liberté conserve toujours sa capacité de les évaluer en fonction de ses propres critères. »

Et cela, il y a déjà plus d’un siècle !

Claude Delhalle

Président

Conférence: LE KIVU par Mme Christine DONY (16/05/17)

LE  KIVU de la République Démocratique du CONGO.

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Le KIVU est une région et une ancienne province de l’Est de la République démocratique du CONGO.

Madame Christine DONY est d’avis que la vraie chaleur de l’impitoyable soleil équatorial, l’enchantement des couleurs, des senteurs, les paysages immenses, les couchers de soleil d’or et de feu, le sentiment de liberté, d’espaace et d’altitude qu’on y éprouve sont à vous couper le soufle.

Oui, c’est le KIVU, cette terre dont je rêve et que je souhaiterais vous faire découvrir.

Un large éventail de photos nous ont été projetées et agrémentées de commentaires explicatifs ainsi que différents objets, boissons et fruits caractéristiques à cette région.

L’assemblée a largement débattu sur ce sujet et à félicité la conférencière pour le travail accompli.

 

Conférence NON DI DJU, D’JI VIN VÎ. M. Serge RENARD 18/04/17

Monsieur Serge RENARD, Professeur retraité, déclare qu’il est difficile d’accepter le temps qui passe!

Comme le dit très justement Jean d’ORMESSON: « Il n’y a qu’une force au monde et elle s’appelle le temps ».

Devant ce constat, Serge RENARD pousse un cri: « NON DI DJU, DJI D’VIN VÎ ! »  Ce cri jeté au ciel ne doit pas êtreRésultat de recherche d'images pour "la vieillesse" interprété comme un cri de désespoir mais comme un appel à la lucidité.

Heureusement, il y a l’humour qui nous permet d’acquérir un regard extérieur qui conduit à la sérénité.

Le Wallon, langage du coeur convient parfaitement à cette démarche.

Cette conférence a ravi l’assemblée qui a déclaré avoir passé un bon moment.

Conférence : La France Laïque de M. Claude DELHALLE ( 21/02/17)

Monsieur Claude DELHALLE, Président, déclare que l’affirmation de la France comme « République Laïque » séparée des cultes, est constitutionnalisée par la Constitution de 1946 et reprise par la Constitution de 1958. 
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Jusqu’au début du XXième siècle, l’idée de laïcité, en France comme en Belgique, représentait avant tout la volonté de réduire l’influence de l’Eglise catholique dans les institutions.

Depuis, ces valeurs se sont retrouvées confrontées à des doctrines radicales d’origines diverses et non liées au catholicisme traditionnel, de sorte que la laïcité s’inscrit de nos jours dans une perspective beaucoup plus complexe.

La deuxième partie de la conférence a été consacrée aux Français qui ont défendu les principes de la laïcité

L’assemblée prend activement part à la discussion qui s’en suit.

Les Trois grands monothéismes, de M. Jean VERBURG Le mardi 17 mai 2016

Monsieur Jean Verburg nous a retracé l’évolution des trois religions monothéistes et a mis en évidence leurs caractéristiques. Il nous a expliqué comment ces trois religions étaient reliées les unes aux autres par de nombreux syncrétismes.

 

Les trois grands monothéismes qui se lisent en filigrane dans l’histoire de l’obscurantisme, des guerres, des génocides, de l’esclavage et de la terreur des deux derniers millénaires se basent sur des textes réputés inspirés par Dieu directement à des scribes « sacrés ». Pour l’athée qui se pose des questions concernant l’existence même d’un dieu, ce n’est pas une explication satisfaisante. Il va donc à la recherche d’une origine historique basée sur des faits contrôlables, ce qui n’est pas aisé car les trois monothéismes sont précisément caractérisés dans leur origine par un flou historique particulièrement dense.  Les faits relatés par la bible se situent, au moment de sa rédaction, pendant l’exil à Babylone, dans un passé mythique qui date d’avant l’invention de l’écriture hébraïque. Cette rédaction se poursuivra ensuite jusqu’au deuxième siècle de notre ère.

 

On ne sait pas où et quand Jésus de Nazareth serait né. Les plus anciens textes du christianisme datent des années cinquante du premier siècle de notre ère. Ce sont les lettres écrites par Paul de Tarse, qui ne contiennent absolument aucune donnée biographique sur celui qu’il appelle le « Christ ». Les autres textes sont tous postérieurs à la prise de Jérusalem et la destruction du Temple en l’an 70. Plus tard, au quatrième siècle l’histoire du christianisme est construite de toute pièce par Eusèbe de Césarée, le secrétaire de l’empereur Constantin, pour qui le christianisme avait une fonction purement politique. Sa mère, « sainte » Hélène organise le répertoire des « saints lieux » à Jérusalem.

 

Pour l’islam, l’histoire se répète. Vers 800, Ibn Hisham situe le décès du prophète Mohamed en 632 en se basant sur un texte antérieur d’environs cinquante ans. Il fait remarquer qu’il n’a pas repris les passages qu’il ne trouvait pas « convenables ». L’islam commence à prendre forme sous le règne d’Abd al Malik en 685. C’est de cette époque que datent les premières traces fiables de l’existence du prophète.

 

Actuellement les chrétiens sont devenus moins agressifs pour la plupart. Le Judaïsme n’a jamais été une religion vraiment conquérante, sauf peut-être territorialement en Israël. Quant à l’islam, les réactions majoritaires actuelles bloquent tout questionnement sérieux.

 

Les libres penseurs parmi nous devront se faire une raison et admettre que c’est par des humains que les milliers de dieux de l’histoire ont été créés.

 

Jean Verbrug